On nous vend tout et n’importe quoi pour atteindre le bonheur. Comme si nous devions l’être à toute heure, sous peine que le ciel nous tombe sur la tête ! Évidemment, tout le monde souhaite être heureux, mais est-il vraiment possible de l’être 24 heures sur 24 ? Non ! est ce que c’est grave Docteur ? et bien non !
Je ne compte plus le nombre d’articles sur le thème de l’accession au bonheur ! Si certains proposent des conseils psycho qui me semblent équilibrés et pertinents, d’autres frôlent l’absurde : méthodes miraculeuses, recettes toutes faites ou promesses d’un bonheur immédiat et permanent. Comme si la vie pouvait se réduire à une succession de techniques pour sourire à tout prix.
Derrière tout ça se cache une quête effrénée de la perfection. Les réseaux sociaux nous montrent des vies parfaites, des sourires incessants et des réussites éclatantes, créant une pression constante : il faut profiter, être positif, atteindre l’épanouissement. Cette obsession du bonheur permanent peut rapidement devenir oppressante. Plus qu’un objectif naturel, il se transforme en exigence sociale, comme si ne pas sourire ou se sentir parfois triste relevait de l’échec personnel. On finit par courir après une illusion, oubliant que le réel est composé de hauts et de bas, et que le bonheur véritable n’est pas une destination à atteindre mais un équilibre à cultiver.
Et surtout, il ne faudrait jamais dire quand ça ne va pas. C’est très mal vu ! Sauf qu’à force de tout intérioriser, on finit par exploser. Dépressions, burnouts…la recrudescence de ces maux va de pair avec cette quête du Graal qu’est le bonheur permanent. On nous fait croire qu’il est possible, voire obligatoire, d’être heureux en continu. Résultat : le moindre doute, la plus petite émotion négative se transforme en échec. Mais ce n’est pas un échec, c’est simplement la vie. Mieux vaut apprendre à accueillir ce qui est, et faire au mieux avec.
Le bonheur n’est pas une performance ! Le bonheur, au fond, n’est pas une course à gagner, mais un espace à habiter : celui où l’on se sent en accord avec soi-même. Je crois aussi qu’il dépend beaucoup du regard que l’on porte sur ce qui nous entoure, notre capacité à voir la beauté dans les petites choses, à savourer un instant sans chercher à le rendre parfait. Le bonheur, c’est peut-être simplement cette attention tranquille portée à la vie, même quand elle n’est pas spectaculaire. Et pour moi c’est surtout, lâcher les écrans, me coucher avec les poules et dormir 8h minimum ! c’est la base ! une bonne nuit de sommeil, quel bonheur…
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